Georges RENEVEY, Pascal
ARNOULD, "dans
cet essai, vous trouverez ce qu'on ne vous a pas appris à l'école,
malheureusement" en voici un...
" essai écrit dans un langage simple, mais pas dénué de bon sens" Edition à compte d’auteurs Livre de 264 pages A4, (équivalent à 500 pages d'un livre normal) dont : 70
adages graphiques |
"dans cet essai,
vous
trouverez ce qu'on
ne vous a pas appris à l'école,
"Les gens du peuple, aussi, peuvent
penser."
malheureusement"...
..et ce que n'apprendront pas vos enfants dans leurs écoles.
Nous croyons tous les deux à nos idées sur l’Homme et nous souhaitons tous deux qu’elles soient diffusées, discutées par un nombre de plus en plus important de personnes qui se posent, eux aussi, la question : Pourquoi l’Homme ? En fait, dépourvus de toutes cultures, de savoir livresques, de références, nous nous sentons tout seuls. Si Claude Lévy-Strauss s’étonnait dans « La Pensée sauvage », que l’esprit scientifique si développé de l’Homme du néolithique soit resté stagnant jusqu’à l’époque contemporaine, cela ne m’avait pas étonné. Mon histoire de l’Art accompagnant les civilisations me le faisait constater depuis longtemps. J’étais plus indigné que l’on puisse prendre au sérieux un autre Lévy osant répondre à un journaliste du Nouvel Obs que « pour avoir le droit de penser encore fallait-il avoir beaucoup lu » (sic). Les articles bourrés de références de ce « penseur » ne m’ont jamais expliqué comment il put y avoir, un jour, un soir, un tout premier « penseur ».
A moins que ce qu’il avait peut-être lu n’ait été « écrit » sans y penser… sans y réfléchir ». |
Le but de cet essai est purement d’ordre
pratique.
Et ainsi…
Permettre de penser de nouvelles sociétés garantissant
les besoins humains de Pour ce faire…
Etudier l’Homme comme étant le plus petit commun multiple de toutes sociétés d’où qu’elle soit, de quelque époque elle date, à quelque degré de civilisation elle soit parvenue, si tant est qu’il puisse y avoir des critères de hiérarchie pour en juger.
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Combien d'êtres humains se
posent cette question : Et … |
Eliminons Hamlet -classé hors
concours.
Se remettre en question
Eliminons aussi tous les hommes -tous les peuples- qui n'attendent rien, qui acceptent tout, passivement. Ceux pour lesquels il n'est que d'accueillir tout événement passé, présent, ou à venir, comme étant inéluctable donc sans qu'il puisse y avoir une possibilité quelconque pour eux, de faire varier leur sort et, à plus forte raison, le cours de l'Histoire. Tout cela fait beaucoup de monde, vraiment !
Soyons pourtant, encore, quelques-uns n'acceptant pas pour argent comptant tout ce qui nous est appris.
Il ne saurait y avoir une signification commune entre « Mythe » et « Mystification ».
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PREMICES (page 1 à 41) 1 - Essai pour la sortie d’une Vérité sortie
d’un « PUISque ».
5 - L’Homme se cherche. Cela lui fait peur. RECHERCHES EN QUÊTES DE L’HOMME (page 65 à 114) 8 - L’Homme par rapport aux autres animaux.
14 - Les Savoirs en laisse pour affermir… COMMUNICATION ET SES PROBLEMES (page 141 à 192) 18 - Enseignement et enseignants. Intelligence.
26 - Besoin de Croire de l’Homme.
32 - Tentative de bilan de ce voyage autour de l’Homme. |
page 29 et 30 Essayons un peu de jouer au poète.
J’ai donc vu l’existence de l’Homme comme un très long cours d’eau.
Les paléontologues tentent les escalades vers les sommets, origines des sources. Une dent abandonnée, une molécule dans une éprouvette les mettent sur la voie. C’est le rêve.
Et l’Homme fleuve poursuit ses cours et personne ne s’étonne plus de sa présence sous toutes ses formes. Et aucun ne cherche pourquoi il coule toujours, malgré les difficultés sans cesse renouvelées. Personne n’a donc essayé d’analyser la goutte d’eau isolée d’origine, laquelle, amalgamée à d’autres gouttes d’eau isolées, a pu devenir ce fleuve immense.
Prudents, les autres savants n’exploraient que les rives et les penseurs, les nuages.
Ne serait-ce pas l’intérêt de l’Homme
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Il est tant de Pourquoi qui se posent. Tant de problèmes qui cherchent solutions. Tant de solutions qui pourraient être trouvées si seulement on étudiait la goutte d’eau… l’Homme. Pourquoi ne le fait-on pas ? Pourquoi les hommes continuent-il de s’entretuer ? « Pourquoi, pourquoi, pourquoi » disait déjà Voltaire. Il y a tant de temps que je ne trouve que contradictions, controverses, disputes de Savants, théories mises en défaut sitôt publiées.
Hanneton se cognant aux vitres du Savoir mis en doute ; j’aspire à ouvrir
une fenêtre… |
Page 63 Hors donc, il m’avait été demandé de
donner une note à l’examen final du cours de publicité. Il cherchait, dans une mémoire
très achalandée et sûrement très organisée,
une chose qui n’y était pas.
Il cherchait. Il ne réfléchissait pas. Il en était incapable. Avait-il jamais appris à réfléchir ? J’en doute. Tout son Savoir était rangé en ordre et sous ses ordres. Mais le rayon était vide parce que son professeur « n’en avait jamais parlé ». Lorsque je lui soufflais la réponse : « une carte Michelin, éventuellement une carte commerciale de l’agence que vous représentez, il ne put que me répéter : ‘’mais… on ne me l’a jamais appris.’’ Pour mes critères, cet élève était sans doute très fort en thème, probablement apprécié de tous les enseignants, mais je ne pouvais l’estimer intelligent.
Tout un chacun a quelque chose dans
son crâne. Il n’est pas de la compétence d’un
enseignant digne de ce nom d’y entasser des tas de choses en
vrac. |
Page 70 Pour ceux qui connaissent l’Histoire des Civilisations humaines les plus anciennes dont nous avons connaissance : Sumer, Hittite entre autre, il n’est que de voir le comportement actuel de ces « civilisés » de longue date pour ne plus se faire la moindre illusion quant à l’amélioration de l’Homme dit « civilisé ». Ai-je été assez clair ?
Par contre, l’individu, lui, peut se perfectionner. Mais il ne faut pas en conclure que l’individu peut servir d’exemple à l’Homme
universel. Je ne crois pas qu’un criminel engendre obligatoirement
un futur criminel et un Saint ne saurait engendrer, ipso-facto, un autre saint. Parmi les hommes qui naissent, il en est de beaux et de laids,
des handicapés
physiques et des surdoués, des artistes et des débiles,
de tous les caractères, de tous les physiques et de tous les comportements… |
Page 216
Nous avons vu que le fait de constater que l’Homme est un, de tous temps, en tous lieux, ne fait pas conclure à son uniformité ni que tous sont dépendants d’une seule et unique vérité.
Nous avons cherché et, je crois, trouvé les points communs qui justifieraient, j’oserai dire scientifiquement, l’unification du genre humain, la synthèse déterminant et justifiant une définition de l’Homme, plus petit commun multiple de toutes Sociétés. Chaque individu, chaque culture, chaque civilisation, chaque race n’en garde pas moins ses caractères, ses comportements particuliers, ses opinions spécifiques. Etre une fourmi dans une fourmilière, un termite dans une termitière,
une abeille dans un essaim ou un hareng anonyme au milieu de son banc,
ne saurait nous satisfaire.
Si l’ouvrier, qui visse tous les jours d’éternels
boulons se présentant devant lui comme dans les « Temps
Modernes » de Chaplin, ne pouvant prétendre à rien
d’autre tout au long de son existence, il ne serait qu’un
animal sans avenir conscient. Lorsque j’étais enfant et même adolescent, j’avais
horreur des ivrognes. Une sainte frousse dirais-je, puisque dans Sainte,
il y a mystère. Souvenons-nous de cette peur panique éprouvée visiblement
par un plongeur sous-marin pourtant à l’abri dans sa demeure
sous-marine, dans le fond de la Mer Rouge. Face à lui, un buisson aux mille brindilles animées comme autant de petits vers, se dirigeant vers sont abri.
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Page 242
Une Révolution Française qu’il nous faut parachever.
C’est toujours la Nature qui doit être obéie.
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Cette Nature qui commande est Géographique pour ce qui est des éléments dont l’Homme subi les lois. C’est l’espace et ses trois
dimensions, dont aucune n’a de limite repérable : l’infini. Elle est aussi Histoire pour ce qui est du Temps, la quatrième dimension dont on a vu qu’elle était propre à l’Homme. --------------------------------------
Nous avons brossé des aspects de l’Histoire de l’Homme tout au long de cet essai pour démontrer que l’Homme était bien dans l’obligation naturelle de composer avec le Temps et avec l’Homme.
Historiquement, la France Gallo-Romaine et Moyenâgeuse fût une Société groupant des peuples autochtones et d’autres venus d’ailleurs. Des émigrés que l’Histoire appelle envahisseurs dès qu’ils se permettent d’arriver en masse. Ces envahisseurs de toutes contrées et de toutes races furent
incorporés et absorbés et, tantôt s’alliant,
tantôt s’opposant, firent la France jusqu’aux Valois. Si Philippe le Bel détruisit un Ordre du Temple dont la puissance
financière et militaire lui portait ombrage, ainsi qu’à l’Eglise… |
Page 99-100 La nature, dont l’Homme dépendait, délimitait l’espace dans lequel il allait se fixer. Durée d’une maturation entre
semailles et moisson ou bien richesse d’une production minérale.
Plus tard, situation sur des routes de transhumance. L’Homme sédentaire se créa des habitats naturels. Il n’y a pas que l’Homme qui se construise un gîte,
une aire, un abri ou même des barrages comme les castors. Un nid s’édifie puis est abandonné. Ses restes peuvent
devenir des éléments d’un nouveau nid mais il n’est
pas repris. Et l’Homme dont nous avons observé les instincts de transmission de son savoir va devoir, par ce même instinct, transmettre son et ses Avoirs. Si la transmission d’un certain Savoir pouvait être encore
sujette à caution quant à l’animal et que certains
aient pu prétendre que des animaux étaient capables d’enseigner
quelque chose à leur progéniture, la question d’une
transmission d’un bien matériel ne pourrait être discutée. Et j’ajoute et spécifie « Transmission » et
non plus seulement communication. Les grottes de Lascaux et d’Altamira, Stonehenge, les cités
détruites de Sumer, les temples aztèques et Machu Picchu,
les dolmens d’aujourd’hui nous ont été transmis
sans que l’on sache grand chose sur ceux qui les édifièrent. Une déduction logique s’ensuit tout naturellement :
l’Homme vit dans le TEMPS et avec le Temps. Ceci est la vraie clef de tous les comportements humains de tous temps, en tous lieux, sous tous les climats, quelles que soient races, cultures, fortunes, puissances, situations sociales… Il serait temps que l’Homme en tire les conséquences. Mais le sait-il ? Connaissez-vous ce jeu consistant à prendre 6 allumettes avec
lesquelles il vous faudra faire quatre triangles sans qu’aucunes
d’elles ne croise une autre ? Et pourtant vous vivez tous dans des volumes qui vous sont tellement familiers que vous n’y pensez plus. Il en est de même du Temps dont on n’imagine pas que l’Homme pourrait se passer un jour et pourtant.
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